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Bonjour le monde

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Bonjour le monde
2 octobre 2013

Aller me chercher Jesuuuuuuuuuuuuuuuuus.... euh non Boudhaaaaaaaaaaaaa

On est donc parti pour Namo Buddha, pour 10 jours et puis nous y sommes reste un mois ! Heberges dans la partie guest house, nous prenions tous nos repas avec les moines et vivions au rythme des sons de prieres, bols chantant et autres gongs. L’ambiance et l’environnement était ideal pour faire ce dont nous avions besoin : lire, faire du yoga, du taichi, un peu de meditation, se poser… Une fois « rassasier » nous sommes repartis a Kathmandou, happy !

Namo Buddha est un monastere bouddhiste de la lignee Kagyu. Le chef de cette ecole du bouddhisme tibetain est le Karmapa. Le monastere Namo Buddha a lui et construit par Khenchen Thrangu Rinpoche (ca c’est la version courte car son vrai nom est : « le tres venerable neuvieme Khenchen Thrangu Tulku, Karma Lodro Lungrik Maway Sengue »… respirez !). « Khenchen » indique le grand accomplissement erudit et « Rinpoche » est un titre honorifique ordinairement donne aux lamas tibetains reincarnes.

Voici une description du site de Namo Bouddha que je me suis permis de recuperer (et de traduire) depuis leur site internet car franchement je ne pouvais pas faire mieux !!...et ca me fait trop rire…c’est tres a l’image des peintures bouddhiste qu'on trouve dans les monasteres.

« Les paysages environnants ressemblent a un lotus a huits petales, et le ciel a la forme d’une roue avec neuf rayons.  La vue offre un large panorama sur des montagnes scintillantes d’un blanc nacre ou crystallin. Sur les autres montagnes, les bosquets d’arbres semblent etinceler comme des joyaux d’emeraude ou de turquoise. En été, le vent du sud apporte de la fraicheur ; en hiver, le chaud et doux soleil apporte la clarte et la radiance de la jeunesse. Les fleurs sont lumineuses et multicolores. Le soir, dans la voute du ciel, les nuages rassemblent gentiment toutes les ombres rouges ; ils sont drapes d’une teinte extraodinaire et flottent tels des bannieres. Comme un amoncellement de foulard blancs de soie, la brume derive doucement d’un flanc de colline a un autre. Depuis les nuages, le son du tonnerre resonne ;  les eclairs lumineux se dessinent dans un mouvement rapide  tel de sveltes danceurs ; et une bruine fine tombe dans un elat de lumiere. En été, toutes ces conditions harmonieuses necessaires pour pratiquer « samadhi » sont presente sur le site sacre. Simplement venir ici inspire la foi de chacun ; l’abandon et la lassitude face a samsara se produisent. Et comme on dit : « Sur les montagnes supremes, place pour les retraite solitaire, toutes les activites sont vertueuses ».

« Samadhi » est un terme sanskrit qui est lie a la philosophie indienne et qui correspond au huitieme  membre du Yoga (selon les Yoga Sutra de Patanjali). Il signifie complet etablissement, maintien, reposition de la conscience, de l’attention. Il signifie aussi « union, totalite, accomplissement, achevement, mise en ordre, rangement, concentration totale de l’esprit, concentration, absorption »….

C’est peut etre un peu ce qu’on a fait pendant ce mois passe dans le monastere :)

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2 octobre 2013

Katmandou dou dou

Fin juillet…J’ai quitte la ferme en Thailande, une semaine avant Ludo car je m’etais programme une semaine a Chiang Mai chez notre amie Supria qui est naturopathe, maitre reiki et pratique egalement les massages thai.. J’ai egalement rencontre Nouye et Fred ses voisins qui sont respectivement chiropracteur et prof de yoga, que je place dans la categorie « tres bons professionnels » ! J’ai fini avec le sourire aux levres et le cœur grand ouvert !

Ludo de son cote a fait ses adieux a la ferme, avec un pincement au cœur aussi bien pour lui que pour ceux qui restaient. Et a la fois il savait que c’était le temps de partir. Il a laisse derriere lui un beau jardin d’herbes medicinales, qui prend racine petit a petit, en laissant le soin aux autres volontaires de le bichonner :)

Comme a notre habitude, juste avant de changer de pays on se dit « pourquoi on va la bas deja ? »… on "sait" qu'on doit y aller mais on n'a rien plannifier, pas lu une lignes d'un guide etc... voyager avec l'intuition peut etre arfois un peu deroutant:)

Avant d’arriver a Katmandou on a d’abord passe une nuit dans le bus de Chiang Mai a Bangkok, une matinee dans un restau a Bangkok, une apres midi et une nuit dans l’aeroport de Bangkok. Cette ville nous a tellement fatigue qu’on est alle direct a l’aeroport ou on a …lu et dormi ; Jamais on avait passe autant de temps sous la clim, avec la gorge et les yeux secs !

Le premier pied pose au Nepal, la premiere bouffee d’air respiree, on a compris qu’on était au bon endroit ! Depuis l’aeroport on voyait déjà les montagnes, et psychologiquement j’ai eu l’impression de respirer un air pur…. Je dis bien « psychologiquement » car Katmandou est archi polluee et poussiereuse !

Cette ville peut etre tres bruyante et charge de motos, bus, voitures, mais des qu’on s’engouffre dans les ruelles on peut y trouver des endroits calmes, des petits temples planques a chaque coin de rue ou les bouddhistes et les hindouistes se melangent.

Sinon Katmandou ce sont des maisons de 3 etages ou plus avec des toits plats et des terrasses sur les toits. Les gens vivent dans des petits espaces, souvent dans leur commerce. Il y a beaucoup de petits commerces comme barbiers, coordonniers, vendeurs de tissus, de produits laitiers, tout petits retaurants, epiciers, fabricants de percussions nepalaises, fabricants et vendeurs d’objets de cultes religieux….

Les vaches investissent parfois les rues de la villes, entre les taxis et les motos qui essaient de se frayer un passage entre les autres vehicules et les ENORMES niz de poules … Ici aussi le code de consuite est base sur l’utilisation du klaxon qui veut dire « j’arrive », « je tourne », « avez-vous besoin d’un taxi »… utilise par les conducteurs qui sont pourtant tres calmes au milieu du Brouhaha.

Le Nepal est un pays tres pauvres. Le gouvernement est tres instable, les gens attendent une constitution, et des elections en novembre prochain. Mais on sent qu'en fait ils n'attendent plus grand chose, essaie juste de vivre au mieux.C'est un pays tres montagneux avec donc beaucoup de regions hyper isolees. Les routes sont en tres mauvais etat et tout deplacement dans ce pays est incroyablement long et cahotique! Le tourisme est tres developpe surtout pour les treks mais on n'est pas sur du tout que l'argent apporte par ce biais revienne au locaux...

Bon apres se dire  « on fait ci » « on fait ca » « je suis en forme » « ah non je suis fatigue finalement » !! etc etc…on a decide d’aller dans un monastere bouddhiste sur les conseils encore une fois de mon prof. Donc apres avoir passe dix jours dans la capitale, nous voila parti pour la vallee de Katmandou, a une quarantaine de kilometres a l’est pour rejoindre « Namo Bouddha ».

15 juillet 2013

Enlighted !

CHANGER LE MONDE

Les ailes brûlées clouées au sol et
La tête vers le ciel, vers la splendeur de l'éternel ailleurs
Cherchant l'étoile qui fait tourner la roue
Loin d'ces quadrillages ou même l'air ne peut être libre comme l'art
Comme la pureté d'un geste
La profondeur d'une pensée illimitée quand l'opinion est HS
Sans mâcher mes mots, voir large, est-ce si barge
Est-ce la frontière si fine entre folie et sagesse
Réflexion pesante
Cheminement infini en quête de l'archétype mais mon âme est souffrante
Mémoire passée, ils voudraient voir mon espoir cassé
Où est la berge, où est la perche, maintenant j'en ai assez
J'me noie, j'ai perdu ma barque
Quand j'ai vu que celui qui la conduisait n'était autre que mon ennemi
Mais comme quand la nuit tombe, l'océan et le ciel ne forment qu'un
Oh j'ai pu voir l'espace infini
Ô liberté ! Ma chère amie, ta présence est abstraite
Vu que c'est dans ma tête que j'ai appris à te connaître
Ô liberté ! Imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées
Bulle d'oxygène dans un monde limité où la vérité s'cache en nous
Clairvoyance, intuition, mais avons-nous idée de tout c'qui s'cache en nous, nan
C'est rires contre larmes
L'égo contre l'âme
Et à plus haute échelle, j'dirais l'illuminati contre l'homme
Epoque cruelle dénuée de sens
Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de sang
J'me sens comme perdue au coeur d'une immense machine
Qui n'en a jamais eu et qui nous dénature
Mauvais pressentiment quand je pense au futur
Les yeux ouverts, l'horreur tente de me les crever
Mais le plus dur reste à venir le jour où ça sera trop tard
Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des codes barres
Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c'est de l'argent
Alors on oublie de vivre, c'est navrant
En nous se crée un vide, que rien ne comblera
Car l'ombre s'est emparé de notre monde
Mais on ne croit que c'qu'on voit ou c'qu'on veut bien nous laisser voir
Donc ouais on est aveugles
Ça m'fait mal au coeur, mais regarde, même nos âmes bouggent
Au fond d'nous, ces tourments
Car dehors c'est tournant
Soumis à notre sort, on oublie qu'la vie est mouvement
Que la force issue d'un idéal ou d'une volonté
Transcende tous les schémas établis
Qu'les barrières sont dans nos crânes
Qu'on est seuls à pouvoir les virer, s'libérer
En laissant notre coeur s'émouvoir
Trop portés sur l'extérieur
Et à force de vouloir être comme tout le monde
Peu sont quelqu'un en fin d'compte
On d'vient c'qu'on nous montre
Au lieu d'être c'qu'on est
Pourtant c'mode de vie fait mal mais on s'laisse cogner
On subit un monde qui nous dépasse
Et qui nous replie sur nous-mêmes en nous laissant des traces
Alors j'ferme les yeux pour ressentir la lueur
Pouvoir faire le vide en moi afin d'être réceptive au bonheur

Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Car changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même
Changer le monde commence par se changer soi-même

Keny Arkana

 

DESOBEISSANCE CIVILE
Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé
L'histoire de l'homme, une honte, faut-il te le ressasser?
Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retrassées
A force de cotoyer l'horreur, nos coeurs sont devenus glacés
Nous parlent que d'profits, la condition de l'homme effacé
Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés
Les peuples unitéralement écrasés
La création menacée
Multinationales et croissance ont tracée
Leurs routes sur nos libertés
Ils ont jurés, crachés qu'rien n'entravera la leur à l'heure ou les
dictatures sont cachées
A cause de leurs profits, immédiat l'avenir est gaché
Cette bande d'ingrats ont réduit la planète à un grand marché
La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d'être agé
Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés
Ils mentent lorsqu'ils disent que le mal-être n'est que passager
Puis s'étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé
Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées
Déconseillent fortement d'avoir des idées trop engagées
Accélération d'leur plan depuis qu'des avions se sont crashés
Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché?
Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher
Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lachée
Parlent de justice alors qu'à la racine ils l'ont arrachée
Les plus gros s'engraissent sur la tête de ceux qui n'ont rien à
mâcher
Voila le monde d'aujourd'hui. Parait qu'leur plan a marché
Nous ventent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager
Parle d'évolution quand notre humanité s'est fait hachée
Notre coeur ne bat plus vraiment et notre inconscient est faché
Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s'est chargé
Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu'on aimerait chassés
"Philosophie fast-food" pour que nos consciences soient terrassées
Au nom de la dignité humaine, nous avons dis: "ASSEZ"

DESOBEISSANCE CIVILE (x8)

Keny Arkana

8 juillet 2013

Ludo et Fanny a la ferme!

 

 

 

Apres notre trip en velo on a eu besoin de se poser quelque part. Apres deux semaines a Chiang Mai, une formation de Taichi pour Ludo, un sejour a Koh Lipe (une ile dans le sud) avec Nassima pour moi, apres quelques semaines a Pai dont une semaine de retraite de meditation pour moi…nous avons finalement pose nos miches dans une cabane en bambou au milieu du jardin dans une ferme ou nous sommes volontaires....et nous y sommes restes !!

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Cette ferme est tenu par un couple adorable qui vievent la avec leur petite garcon....

Ils produisent des fruits et les legumes pour leur propre consommation et celle des volontaires qu'ils accueillent a la ferme. Nous sommes tout le temps une dizaine de volontaires, venus de partout dans le monde.

 

 

 

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Ludo a cree un jardin d’herbes medicinales, sur les conseils de PinanJim, notre hote (qui est un ancien moine bouddhiste, mais aussi docteur et masseur, guitariste, cuisinier… etc) Le jardin a pris forme petit a petit, aujourd’hui il comprend une trentaine d’herbes qui se sont installees confortablement dans des lits bien moelleux d’une terre fertile ! 

 

Nous sommes restes ici parce que nous avons senti que nous n’avions plus trop besoin de bouger a droite a gauche, mais de s’arreter, et d’experimenter un mode de vie, d’apprendre le travail de la terre, mais aussi de pratiquer la meditation au quotidien.

La journee est rythmee par le travail dehors : jardinage, coupage de bois, cueillette des champignons, desherbage…

…ou dedans quand il fait trop chaud ou quand il pleut trop(nous sommes en pleine saison des pluie) :  epluchage et torrefaction du cafe, peinture, musique, construction en bambou….

 

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…tout ca entrecoupe par trois repas delicieux :)...vraiment delicieux!

On mange des plats locaux composes de legumes, d'herbes de la foret ou du jardin, parfois de viande, bananes, lait de coco....toujours accompagnes de sticky rice (riz collant) que l'on mange avec nos doigts, un peu comme du pain.

 

 

 

 

C'est une belle vie que l'on mene ici ! Une vie qui nous donne pleins d'envies, d'idee, dans laquelle on developpe notre creatvite, on apprend de nouvelles choses chaque jour, entoure de gens geniaux et bourres d'idees et de joie ..et entoure d'une nature tropicale florissante qui grandit a vue d'oeil !

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18 mars 2013

Laos, le magnifique

PAKSE / VENTIANE, 700 km…en bus :)

Nous arrivons au Laos par la frontière avec la Thaïlande qui se trouve au sud-ouest. Apres un passage de frontière dans la matinée, sans encombre (1) et  quelques heures de route, nous rejoignons Pakse, la ville la plus proche.  Nous sommes le 16 février.

P1120407Sur la route, je n’arrêtais pas de dire à Ludo « T’inquiète pas, ça va descendre parce qu’a Pakse, il y a le Mékong » (dans ma tête un fleuve est forcément bas en altitude !), mais en fait ça n’a fait que monter ! Arriver à Pakse, il faisait très chaud…on a cherché une guest house, mais après plusieurs qui nous ont répondu « full », on s’est repose la question de rester dans cette ville avec laquelle on n’avait pas un super feeling. Apres quelques tergiversations, on a décidé de prendre un bus de nuit pour Ventiane, la capitale du Laos à 700km au Nord, toujours sur les rives du Mékong (on ne le lâche pas !).

On a alors cherche une guest house mais juste pour prendre une douche. Apres plusieurs refus, on trouve une Guest House toute neuve au bord du Mekong, avec des gens super sympas qui nous accueillis avec plaisir, et on a passé le début de soirée à partager des bières avec deux cyclo suisses, qui eux aussi ont acheté leurs vélos en cours de voyage, des gens avec qui on a vraiment bien accroche, une belle rencontre !

On a pris un bus pour traverser quasiment la moitié du pays, car avec notre visa d’un mois, on pensait ne pas avoir assez de temps pour parcourir le pays du Sud au Nord en vélo ; et on s’est dit quitte à avoir loupe les « 4000 iles », autant qu’on zappe tout le Sud du Laos, et qu’on se consacre au Nord, qui a l’air plus montagneux et vert.

Arrive à Ventiane après une nuit dans le bus (on était mal place tout au fond : sous la clim’ a – 1000C, et avec des bons de 3 mètres de haut, on n’a pas fermé l’œil), on a commencé par réparer la chambre à air de Ludo au milieu de la gare routière, car elle s’est crevée dans la soute du bus ! On a rejoint ensuite la ville a 8km dans les bouchons, pris une guest house, et filer au consulat de Thaïlande pour faire notre demande de visa. Ventiane se trouvant à la frontière thaïlandaise (il y a un pont assez récent qui traverse le Mékong), des centaines de personnes se retrouvent chaque jour au consulat pour faire une demande de  visa ou un  renouvellement…donc des heures d’attente, mais en discutant avec des expat’ et des voyageurs, ce n’est pas désagréable !

Bon après a Ventiane, on n’a pas fait grand-chose de spécial, a part dormir, aller manger dans un resto indien (qui marque le début de ma révélation pour la cuisine indienne !), acheter deux trois trucs pour les vélos, se renseigner sur les routes, se balader dans les rues…on n’a fait aucune visite en fait. Il a fait très chaud.

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On a rencontré un français qui tient un des magasins de vélo de la capitale (qui sont peu nombreux) et qui nous a dit qu’on avait faire une super affaire en achetant nos vélos (qui viendraient du Japon, d’occas’ mais comme neufs car apparemment les japonais se débarrassent très vite de leurs vélos après les avoir acheté) ; cette nouvelle nous a fait bien plaisir, et nous a donné plus confiance dans nos vélos!

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Vientiane est une capitale mais c’est tout petit, tout calme, rien à voir avec les grosses villes comme Hanoi, HoChiMinh City ou Phnom Penh. Ça nous a plutôt bien convenu car maintenant plus on évite les grosses villes, mieux on se porte ! 

(1)     le douanier a bien tente de nous faire payer 1 $ supplémentaire parce que c’était dimanche, mais voyant qu’on refusait catégoriquement, il n’a pas trop insiste… on s’est rendu compte par la suite que cette pratique était d’usage sur d’autres postes frontière et qu’elle était même indique  sur le routard (comme si c’était normal); malgré tout on pense que c’est de l’argent cash qui va directement dans les poches des douaniers, et que ça n’a rien d’officiel. En sortant du Laos, (un dimanche encore !), nous avons donné les 2$ sinon le douanier ne nous donnait pas le coup de tampon !... et on n’avait pas le gout d’attendre !

 

La route de VENTIANE a VANG VIENG, 185km, le plaisir de rouler au milieu de paysages VERTS (et non plus jaunes crame !)

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Le 20 février, on prend la route du Nord direction Vang Vieng. On décide de prendre la route 10 qui passe par le barrage Ang Nam Ngum.. Dès qu’on quitte l’agglomération (c’est un bien grand mot J) de Ventiane, on est tout de suite étonné de trouver beaucoup de vert et de collines ! Apres 90 km on dort dehors au bord de la rivière « Nam Lik » (Nam = rivière) chez un mec qui nous loue une paillasse en bambou  avec vue sur la rivière, on adore dormir dehors, et avec le bruit de fond de la rivière on est ... fatigues mais...heureux comme des papes !

 

 

P1110994Le jour d’après on file sur Vang Vieng, soit 95 km. La route est très belle encore une fois, au milieu des collines verdoyantes, on est ravi de ce qu’on trouve dans ce pays ! On passe par pleins de petits villages ou les gens semblent avoir une vie matériellement très modeste : petite maison en bambou, agriculture dans les montagnes, un point d’eau pour tout le village… Tous les gens partout où l’on passe nous salue : « sabaidee » en langue Lao, et les enfants encore plus bien sur ! Certains hurlent « sabaidee », d’autres le disent tout doucement mais quand on leur répond ils font des bons de joie ! On ne sait pas trop comment les gens nous perçoivent, s’ils nous prennent pour des extra-terrestres ou si ça leur semble tout à fait normal de voyager en vélos …mais la différence de langage met une barrière entre nous et eux et on ne peut pas échanger, ni avoir de réponse à nos questions.

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Arrive a Vang Vieng, on trouve des touristes bourres en maillot de bain dans les rues (il n’y a pas que ça mais c’est l’image que j’ai retenu de notre arrivée !), et des bars ou d’autre touristes décuvent devant la série « friends »…gros décalage avec tout ce qu’on vient de voir le long de la route ; sommes-nous dans le même pays ?! Vang Vieng c’est un peu le spot branche pour venir boire pas cher et faire que des trucs cool comme descendre la rivière sur des chambres en air de camion et regarder des séries en mangeant des sandwiches au Nutella (2)! Autant dire que ce n’est pas ce qui nous a plu a Vang Vieng ! (bien qu’on ai craque pour un pancake Nutella, beurre de cacahuètes:)

 

P1110952Par contre le site est magnifique : pitons karstiques recouvert de foret, grottes, cascades, rivières, ce n’est pas pour rien si les occidentaux ont investis la place. On y reste quand même deux jours parce qu’on a trouvé des petits bungalows pas chers dans un grand pré, vue sur les falaises ; et un super bon petit resto lao. on y fait quelques balades, en vélo et à pied.

 

 

(2)     Le tourisme a Vang Vieng a pourtant beaucoup diminue ces derniers années, suite à des restrictions imposées par le gouvernement (sous pression des pays occidentaux ?) suite à plusieurs décès de touristes : L’activité phare de Vang Vieng était de descendre la rivière sur des chambre à air de camion et de s’arrêter dans des bars pour boire…la drogue étant aussi bien présente, les gens se retrouvaient dans des états pas possible et certains y sont restes. Aujourd’hui c’est beaucoup plus calme, plus de bar le long de la rivière, les bars ferment aussi tous à minuit.

 

 

La route de VANG VIENG a LUANG PRABANG, 240 km, les montagnes a perte de vue… a nous en couper le souffle !

 

 

P1110957On quitte Vang Vieng, et après quelques kilomètres, un cyclo nous rattrape : c’est Cedric que j’avais « rencontre » survoyage forum (comme son nom l’indique c’est un forum de voyageurs sur internet)! Il est parti de Phnom Penh aussi et on se retrouve là par hasard !  Ce jour-là on fait 90 km avec une enOOOOOOOOrme montée sur la fin, et on arrive au sommet juste au coucher du soleil.

 

P1110961Nous sommes maintenant vraiment dans les montagnes. On croise des villages, ou plutôt des maisons construites entre la route et le flan de la montagne, les gens ont vraiment peu d’espace plat disponible. Les habitations montrent que les gens qui vivent la sont pauvres, ils cultivent un peu, et vivent encore une fois très modestement. A la tombée de la nuit (alors qu’on a plus du tout d’énergie et qu’on a faim !) nous trouvons un restaurant de route (pour arrêt des bus touristiques) qui nous héberge gratuitement ; on est à quelques kilomètres avant la petite ville de Phoukhoum. On s’installe donc là, au sommet, avec la vue sur les montagnes, et la satisfaction ressentie de les avoir franchies !

 


P1110986Le lendemain on roule jusqu’à Kioukacham, soit 58 km. Toujours la montagne avec une autre énorme montée sur la fin. On croise plein de petits villages et on s’arrête pour observer un monsieur qui confectionne un panier a riz en bambou : on est impressionne par son savoir-faire, et par la souplesse et la solidité du bambou. Quand on s’arrête dans les villages comme ça, on échange avec des gestes, et puis surtout je crois qu’on s’observe. Les gens nous observent, regardent nos vélos, nos habits, les enfants nous regardent avec de grand yeux… et nous aussi on les observe, car finalement on se trouve intrigant les uns les autres ; on regarde les vêtements, les expressions, les façons d’être… Chacun le fait en toute discrétion mais chacun le fait ! Et puis au bout d’un moment, la phase d’observation semble s’arrêter, et chacun reprend ses activités et discussions respectives…c’est marrant !

Dernier jour, 80 km pour rejoindre Luang Prabang. On s’attendait au pire avec une montée de 15 km annoncée (par un cyclo croisée sur la route), mais finalement cette montée n’était pas si raide que ça et il y avait surtout deux très longues descentes, (une de 20 et une de 24km) : première  si longue descente de notre vie en vélo, la plus longue a quasiment durée une heure ! Quelle bonne sensation ! Nous passons notre troisième journée avec Cédric et arrivons ensemble à Luang Prabang.

Dans la journée, je dis aux gars que j’aimerais vraiment me baigner…et 6 km avant Luang Prabang, qu’est-ce qu’on trouve : une piscine ! Comme ça, ça ne vous semble pas très fou, mais pour nous c’était inimaginable qu’on trouve une piscine ici ! On s’est donc baigne dans une eau bien fraiche avec comme ambiance de fond de la musique (si on peut appeler ça comme ça !) diffusée à très haut volume dans des enceintes de qualité encore plus médiocre que la musique ! Ambiance que les jeunes laotiens adorent et qui ne semblent pas les stresser (car nous si on reste tout l’après-midi là c’est sûr à la fin on a la migraine !)

 

 

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10 mars 2013

CAMBODGE, premiers tours de roues

A PHNOM PENH, a la recherche de …sacoches.

Après avoir trouvé les vélos, on a essayé de trouver des sacoches….en vain. Apres une grosse journée caniculaire à courir à droite à gauche, d’un marché a un autre, a fouiller les tas de sacs d’occasion, a essayer de se faire fabriquer des sacoches par des soudeurs…on a abandonné et au coucher du soleil on s’est fait fixer deux paniers à l’arrière de nos vélos ! Vous savez les paniers que l’on met habituellement devant (sur les vélos de ville surtout), et bien nous on les a mis derrière !  Et on s’est dit que jusque-là nos vélos étaient vraiment class’, mais maintenant ils font bouiboui (le concept P1110454« bouiboui » marche aussi pour les vélos)! Mais on était plutôt satisfait de cette trouvaille…qui tout au long de la route va en faire rire plus d’un, a commencer par Flavie et Basile !  Pour protéger les affaires de la poussière et éventuellement de l’eau (saison sèche on ne risque pas grand-chose) on met dans les paniers des sacs de riz ! (ca aussi ça fait rire !)…c’est Fabien qui nous a donné l’idée, un cyclo rencontre sur voyage forum et retrouve a Phnom Penh.

 

La route de PHNOM PENH a SIEM REAP 320 km en 4 jours, le plaisir de rouler et de découvrir le pays autrement.

DEPART le 30 janvier, direction SIEM REAP pour aller voir les temples d’ANGKOR. On met quatre jours pour faire ces 320 km, au Nord du lac « Tonle Sap ». La route est plate tout le long, assez fréquentée mais on s’attendait a pire. Le premier jour est horrible car la route est en travaux donc très poussiéreuse et en mauvais état, mais comme on est surmotivés de faire du vélo, on la vit bien.P1110459

On découvre que les Khmers utilisent des modes de transports très varies : camions ou les gens se mettent dans la benne (ca fait une sorte de « bus »), sorte de gros tuk tuk, chars a vaches(pour transporter le foin), sortes de moteur de tracteur qui tire une remorque (pour transporter de tout, des gens comme du materiel) etc…. On observe la vie dans les villages qui longent la route. Les maisons en bois sur pilotis sont jolies, les gens vivent d’agriculture (a priori surtout le riz).

 

La troisième nuit on est hébergé chez des gens qui nous proposent leur toit alors qu’on demandait juste un endroit pour planter la tente. Au final, ils nous offrent le repas et le ptit dej (riz, poissons séchés, poulet a la sauce de citrons confit, œuf dur), et nous filent leur lit ! Quel accueil ! On pensait dormir au calme a la campagne, mais ce soir-là, la musique est diffusée dans tout le village « à fond ». On entend aussi des fois des prières, on se dit que c’est pour le nouvel an chinois qui se rapproche. Donc on s’endort avec la musique cambodgienne, plus celle des gens qui en ont rajoutes dans la chambre! Mais nos corps sont tellement fatigues après ces trois premiers jours que rien ne peut nous empêcher de nous endormir comme des masses jusqu’au petit matin (réveillés à nouveau par la même musique !)

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SIEM REAP, visite des temples d’ANGKOR, whouahou ! Repos et équipement des vélos.

P1110659Arrive en début d’après-midi à SIEM REAP, on trouve une guest house puis on file a ANGKOR( à 6km au Nord de Siem Reap) pour voir ANKGOR WAT au coucher du soleil….grandiose ! Angkor Wat c’est le temple le plus connu du site, vous avez déjà tous vu une photo dans votre vie…(malheureusement vous ne verrez pas les miennes, j’ai pris toutes mes photos d’Angkor en format « raw » (pourquoi ? j’en sais rien !), ce qui fait que je ne peux pas les lire : RRRRRrrrrrrrrrrrr (énervement)). On est subjugue par la beauté, nous qui sommes souvent plus sensibles aux sites naturels qu’aux monuments, là on doit bien avouer que ça nous a scotche ! Le lendemain, on sillonne Angkor avec nos velos, et on visite 11 temples dans la journée, c’est géant, tout est immense, un mélange étonnant d’hindouisme et de bouddhisme…c’est à celui (les empereur JVII et cie)qui a construit la plus grosse statue, le plus grand et beau temple, les plus belles fresques…tout cela parfois recouvert d’arbres, ce qui donne un cote « explorateur » a la visite.

 

 

On reste a Siem Reap trois autres jours notamment parce qu’on a décidé que nos roues n’étaient pas bonnes et qu’il fallait les changer. Cette décision a été prise plutôt sur un feeling, en se disant que nos roues ont l’air fines, elles n’ont pas beaucoup de rayons et qu’on pense qu’elles risquent de se voiler sous le poids. Finalement on en change qu’une, celle qui d’après des conseils est la moins bonne…mais tout ça prend du temps car ils (le magasin) font venir la roue de Phnom Penh. On en profite pour lire, prendre un cours de yoga, se balader dans les rues de la ville. Il fait encore très chaud ce qui réduit considérablement notre rythme  entre 11h et 16h ! Le dernier soir, Flavie, Basile, Nina et Maël débarquent a Siem Reap, on passe notre dernière soirée asiatique ensemble autour de bières et curry ! Quel plaisir !

 

La route de SIEM REAP a PREAH VIHEAR CITY (TBENG MENCHEY), “C’est en forgeant qu’on devient forgeron”

Notre plan pour la suite est de rejoindre le Nord Est du Cambodge par une route qui passe au Nord (d’ouest en est) et ensuite de rejoindre le Laos par l’extrême sud et de se poser sur le site des « 4 milles iles » (iles sur le Mékong, tout le monde dit que c’est très beau).

Nous voilà donc parti en direction de KohKer. Le 1erjour on se plante de route (une route dans la réalité qui n‘existait

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pas sur notre carte nous a embrouillée), et on fait un bon gros détour, en plein cagnard. On roule toute la journée (80km environ), et le soir on plante la tente chez des gens. On passe la soirée à apprendre quelques mots de Khmer avec le monsieur qui connait quelques mots d’anglais. On est un peu l’attraction du village, les enfants observent nos moindres faits et gestes, ils ont l’air de se dire « c’est qui ces extraterrestres ? » La famille qui nous héberge a une maison très rudimentaire, la dame (qui est assez réservée avec nous) tient une mini (mini) echope sur le bord de la route, le Monsieur travaille au champ. Leur fille de 9 ans va à l’école. Il y a beaucoup d’enfants le soir avec nous mais ce ne sont pas les enfants de la famille, mais les voisins, et puis au moment d’aller se coucher tout le monde rentre chez soi. Nous sommes réveillés par le coq qui choisit de se mettre de 10 cm de la tente pour chanter (hurler) à 5h du mat !

 

C’est là que nos « péripéties techniques » commencent. Apres environ 50km, la roue de Ludo se voile méchant. Au point que la roue toucP1110778he le cadre : pas bon ! Oui oui je vous parle bien de la roue tout neuve qu’on a fait venir exprès de Phnom Penh, sous les conseils de soi-disant expert technique ! Donc rayon casse, roue voilée, on est obligé de s’arrêter au bord de la route, on s’abrite sous la paillasse des gens qui construisent la route. Ludo part en moto avec un mec pour aller faire réparer la roue. Deux heures passent, deux heures pendant lesquels j’ai essayé de communiquer avec des gens qui ne parlent pas un mots d’anglais, sauf un mais qui a « décollé »et au bout de trente fois qu’il me répète le même mot, je décide d’abandonner ; des fois les hommes vont un peu travailler sur la route…je me suis dit a ce rythme la route n’est pas finie !. Donc Ludo et le gars reviennent, ils ont trouvé un « réparateur » qui a dévoilé la roue et ressoudé le rayon. On repart pour rejoindre KohKer, mais il est malheureusement trop tard pour aller visiter le temple (aussi réputé que Angkor) ; la dame de notre guest house nous accueille en nous offrant un énorme rouleau de riz encore tiède fourre avec une farce délicieuse et enveloppe dans de la feuille de bananier, ça ne pouvait pas mieux tomber car on a faim, et on a besoin d’un remontant !

P1110802On repart le lendemain, mais cette fois après 10 km seulement la roue se voile à nouveau. Nous sommes le jour du nouvel an chinois (9 février), on se retrouve au milieu de la route avec presque aucun passage car les gens fêtent le nouvel an : bonne année !! Au passage je crève aussi, on n’est plus a ca prêt ! Apres avoir fait le constat que Ludo ne peut plus rouler avec son vélo, on se met à faire du stop…et malgré le trafic plus que calme ce jour-là, on trouve un pickup up qui veut bien nous emmener jusqu’à Tben Menchey, la prochaine ville.

 

On avait emporté avec nous l’ancienne roue…mais on n’avait pas l'outil changer les pignons de roues donc impossible pour nous de remonter l’ancienne roue… Ludo passe l’après-midi à chercher quelqu’un qui pourrait changer les pignons de roue…pP1110810uis en fin d’après-midi il rencontre Joël, un américain qui vit la et qui l’amène chez LE réparateur de la ville ; il laisse le vélo pour la nuit et rendez-vous le lendemain matin pour le récupérer. Donc a 7h du mat’, Ludo y retourne, mais malheureusement, le gars n’a pas pu changer les pignons de roue  et là on se prend une claque : on ne peut pas continuer.

 On est vraiment déçu et aussi en colère contre nous d’avoir doute de la qualité de nos vélos, et du coup de s’être fait un influencer par des mauvais conseils. La prochaine fois, on se fera confiance! Voilà comment au milieu du Nord du Cambodge, on prend une leçon de vie :) Joël nous rejoint a notre Guest House au petit matin et nous aide à trouver des solutions, c’est un gars très sympa, trèsblog serein. On décide de prendre un mini bus le lendemain matin et de retourner à Siem Reap pour RE changer la roue. On passe la journée dans cette petite ville tranquille, sans touriste, et Joël nous invite à boire un bon café chez lui.

 

 

 

Ça repart et ça revient : retour à SIEM REAP et direction OUS’MACH

Retour au magasin, ou on explique calmement (car il ne faut pas s’énerver en Asie !) qu’avec leurs conseils de merde et leur roue a deux balles qu’ils nous ont vendus super cher, on se retrouve à nouveau ici et que ce n’est pas ce qui nous fait le plus plaisir au monde…étonnement ils nous proposent de nous rembourser la moitie, sans rien qu’on demande...n’est-ce pas la culpabilité qui les faire agir ainsi ?

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Nos plans doivent du coup changer, notre visa expirant dans quelques jours, on n’a pas le temps de rejoindre le Nord Est, on décide donc de filer au Nord-Ouest direction la Thaïlande, par laquelle nous passerons pour rejoindre le Laos…mais on va louper les « 4 milles iles » tanpis c’est la vie :)

 

En deux jours on rejoint Ous’mach, la frontière thaïlandaise. Les paysage de ce cote la du Cambodge (et de la même façon sur la route direction Nord Est) sont hypers secs, des fois même brules, ce qui donne vraiment une impression de paysages dévastes. On a l’impression que les gens agissent sans voir a long terme : ils ont besoin de terre pour mettre des bananiers, donc ils rasent tout et plantent des bananiers. J’imagine que la pauvreté et le manque d’éducation peut faire agir ainsi. Certains villages sont très pauvres, paillotes en bambou et peu de culture, d’autres sont plus riches, maison sur pilotis et rizière. Mais dans l’ensemble a cet époque c’est très sec, et la nature de resplendit pas de sante…je pense qu’elle subit les conséquences de la dictature des années 70 ou la priorité était la culture du riz, quitte a couper tout le reste.

Fanny

 

 

5 mars 2013

Le Cambodge, le temps de la reconstruction

 

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L’histoire récente du Cambodge suinte dans les esprits… Quand on arrive au Cambodge, on entend beaucoup parle du génocide, de « l’évènement » comme certains l’appellent. Et heureusement qu’on en parle car c’est tout récent, le génocide a eu lieu entre 1975 et 1979, beaucoup de gens vivant aujourd’hui ont vécu cet époque-là. Cet histoire récente est présente partout, les voyageurs en parlent entre eux, les librairies regorgent de livres sur le sujet, nombre de touristes (tous ?) visitent l’ancien camp d’extermination Tuol Sleng  à Phnom Penh….  On cherche une explication, on veut comprendre comment l’être humain peut en arriver là, mais beaucoup de questions restent sans réponse… alors on se dit que peut être le plus important c’est de savoir pour en parler, ne pas oublier. Et aussi avoir conscience qu’il peut se passer la même chose aujourd’hui quelque part dans le monde (ex dans une autre forme, Le Tibet), et que les grands medias n’en parlent pas, les informations sont difficiles à avoir, et dans 30 ans on dira « ah Oui on entendait vaguement des choses à ce sujet, mais on ne savait pas » .et ça ne sera pas faux de dire ça, ou alors y a-t-il des moyens de savoir ? Surement mais ce ne sont pas les plus simples.

Nous avons beaucoup appris sur le sujet du régime des Khmers rouges, en lisant le livre que Jean, un voyageur rencontre a Chau Doc au Vietnam, nous a donne : « prisonniers des Khmers Rouges », un livre remarquablement écrit par Francois Bizot, un expatrie français au Cambodge qui en 1971 a été emprisonne dans un camp tenu par Douch ; et qui en 1975 a été l’interprète entre les expatries et les khmers rouges lors de la fuite de Phnom Penh. On a également regarde le film « Killing Field » qui donne une idée de comment s’est passe l’arrivée des Khmers rouges en 75, les camps de travail, la difficulté de la vie pour les khmer a cette époque.

 

Je me permets de faire un ultra-résumé-vulgarise de cette partie de l’histoire, avec mes mots, et le peu de choses que j’en sais.

En 1975, en même temps qu’au Vietnam les communistes arrivaient a Saigon, les Khmer Rouges eux prenaient Phnom Penh. Ne pas confondre « Khmer » et « Khmers rouges ». On appelle les Cambodgiens les « khmers » ; les « Khmers rouges » par contre représentent un groupe politique (communiste)…qui ont donc commence une « révolution » dans les années 70 pour « sauver » le pays de l’impérialisme américain, du capitalisme etc…

Armes et bien décidés a éliminer tous les « ennemis », ils ont donc pris Phnom Penh en avril 1975 et décidés que TOUS les habitants devaient quitter la capitale pour aller travailler dans les champs. En quelques jours les Phnom-Pennois sont partis dans des conditions insupportables et très inhumaines, rejoindre les campagnes ou le travail force a été organisé par les Khmers rouges, notamment pour la producP1110415tion du riz.

Les « révolutionnaires » du « Kampuchea democratique »  Khmers rouges (diriges par Pol Pot) « avaient en tête de garder des Cambodgiens que les « meilleurs », sont qui n’avaient jamais trahi, ceux qui n’avaient jamais participe a aucun acte capitaliste. Une dictature d’une extrême violence a été applique : persécutions, meurtres, tortures, viols… La torture était une pratique utilise notamment à la prison de Tuol Sleng (appelé camp S21) a Phnom Penh pour faire avouer des choses aux gens avant de les tuer (seulement 7 personnes sont sortis vivantes, entre 16000 et 20000 y sont mortes). Ce camp était dirigé par Douch condamne a prison a perpétuité pour meurtre, torture, viol et crime contre l’humanité.

 

 

On estime a environ 2 millions, les personnes tues par le regime de Pol Pot entre 1975 et 1979.

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Tous les étrangers français, américains etc…ont quitté le Cambodge en 1975.

Aujourd’hui, un important travail de mémoire est réalise au Cambodge. Mais le gouvernement Khmer rouge est toujours au pouvoir. Seulement Douch a été juge, mais quand est-ils des autres ? On ne sait pas vraiment comment se passe la cohabitation entre les anciennes victimes et les anciens tortionnaire, mais elle se passe. En parcourant le Cambodge, j’avais sans arrêt ce genre de questions en tête.

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Pour répondre a certaines de mes questions un jeune cambodgiens me disait un jour, « oui il y a plusieurs partis politiques maintenant, et des élections, mais on n’a pas trop le droit de dire du mal du parti en place»

 

Fanny

 

 

 

www.apres-genocide-cambodge.com/

http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120203-cambodge-perpetuite-le-tortionnaire-khmer-rouge-douch

19 février 2013

La recherche de velos

Apres quelques semaines au Vietnam, nous avons compris qu'en fait on voulait voyager .... mais en velo! Vous allez dire "pourquoi ne pas etre venu directement avec des velos et tout le matos adequat?" Et je vous repondrais " oui c'est vrai pourquoi? la vie est bizare...on change!"

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On s'est donc planifier une semaine a HoChiMinh City, (avant que Dorothee n'arrive, c'est a dire la semaine avant Noel) pour acheter des velos. Nous avons d'ailleurs durant cette semaine la ete heberge par Renato, un chilien qui vit au Vietnam et qui a ete un hote remarquable! (nous avons aussi passe Noel ensemble)

 

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Nous avons d'abord decide de parcourir tous les magasins que l'on trouvait sur internet. Sachant qu'avant cela on s'etait deja pas mal renseigne sur les besoins d'un cyclotouriste, les choses essentielles a regarder sur un velo etc... parce que, bien qu'on ai deja fait quelques petits periples en velos, on n'y connait pas grand chose! On est toujours parti avec du matos "bien mais pas top" en se disant "pour une semaine ou 10 jours ca fera l'affaire!" Et ca l'a toujours fait!... bien que Ludo ai roule une semaine en Gaspesie en utilisant ses talons pour pedaler sinon il touchait les sacoches....ce genre de truc par exemple on ne voudrait plus le faire!

Et donc la on a opte pour une recherche de velos de voyage ou velo de "touring" c'est a dire velo solide qui peut porter beaucoup de poids, rouler aussi bien sur route que sur piste et qui se casse pas en deux au bout de mille kilometres!

Mais on avait quand besoin de conseils....pas toujours facile a obtenir compte tenu de la barriere de la langue, et aussi parce que le velo en tant que loisir est tout simplement peu developpe et que le conseils au futur cyclotouriste n'est pas une activite courante chez les vietnamiens.

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Il y avait finalement peu de magasins de velos, et quand on en trouvait un, on s'est vite rendu compte qu'il y avait finalement peu d'espoir de trouver un velo de voyage, et qui plus est a notre taille! En quelques jours de recherches sur HoChiMinh on a eu pas mal de deceptions!...jusqu'au moment ou on a trouve un "vrai" magasin avec de vrais bons velo de voyage (des Surly Long Trucker)

Le magasin etait recent et ils attendaient apparemment du materiel qui devait arriver par bateau. Et dans le magasin il n'y avait pas le choix dans les tailles, pas de bagages etc.... Les vendeurs ne pouvaient pas vraiment nous renseigner...ce qui me mettais un peu en colere...mais j'ai compris que ce n'etait pas du a de l'incompetence mais a leur facon de faire, la difference culturelle en fait. Dans ce magasin, ils etaient six, deux qui regardaient hoggy et les cafards, deux autres qui vaccaient et une qui pouvaient nous repondre en anglais mais qui etait pas tres bavarde!

Malgre tout nous etions bien motives a acheter ces supers velos-de-la-mort-qui-tuent et-qui-sont-super-chers (et donc bien decides a manger que des "instant noddles" pendant toute la fin du voyage!). On a donc pris contact avec le patron (qui est australien) pour lui demander si il allait avoir bientot les velos a notre taille, des sacoches etc...mais il ne nous a jamais repondu.

Et donc on a decide de continuer les recherches au Cambodge. Entre temps on a voyage trois semaines dans le delta du Mekong et sur l'ile de Phu Quoc avec Dorothee.

 

Arrives a Phnom Penh le 16 janvier, nous avons repris les recherches en partant plus cette fois sur le profil "velos d'occasion et moins chers"!  Nous avons rencontre Lucky un cycliste professionnel cambodgien qui a propose de nous aide a trouver des velos d'occaz'

Et me voila donc parti a travers la ville sur son tuktuk pour parcourir les magasins et hangars ou etaient entreposes des milliers de velos d'occasion (arrives par conteners de Taiwan ou du Japon) pour degoter des cadres grands et solides! Quand je dis des milliers c'est vraiment ca : des piles de velos de plusieurs metres de haut sur plusieurs dizaines de metres carres...dommage ce jour la je n'avais pas mon appareil photo:(

Et apres une petites dizaines de magasins, on a trouve....enfin plutot il a trouve, dans un magasin a deux pas de notre guest house, deux velos cadre alu Giant et surtout ... grands!

Ludo, qui etait malade, est sorti du lit pour venir voir. On les a trouve beaux, ils avaient l'air en bon etat, et il y en avait un gris et un blanc, on s'est dit que ca ferait le ying et le yang et on les achetes! Comme vous l'aurez compris, meme si on s'etait beaucoup renseigne sur internet avant, on n'est pas encore des experts techniques, on est plus dans l'intuition!

Lucky nous les a remis a neuf et nous les a apporte le lendemain matin a notre guest house.

Et donc voila maintenant on peut rouler !

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16 janvier 2013

Le Vietnam, un dragon agite (du 12 nov. 2012 au 16 janv. 2013)

 

C'est un pays tout en longueur, en forme de "S" ou de dragon pour ceux qui ont plus d'imagination. A l'est et au sud il y a de l'eau, a l'ouest le Laos et le Cambodge, au nord la Chine.

Le Vietnam compte 54 ethnies differentes, les Viets etant l'ethnie majoritaire. Les autres ethnies vivent plutot dans le Nord et au centre du pays.

Une histoire douloureuse, un peuple combatif qui a resiste aux envahisseurs (Chinois, Francais, Americains)

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 La colonisation francaise commence au 19eme siecle.

En 1946, Ho Chi Minh proclame officiellement la creation de la republique democratique du Vietnam. Dans cette meme annee la guerre d'Indochine commenca, premiere guerre menee par Ho Chi Minh.

La guerre se termine le 7 avril 1954 apres la cuisante (et humiliante) defaite des francais a Dien Bien Phu. A partir de ce moment la, le pays est coupe en deux au niveau du 17eme parallele, Ho Chi Minh dirige le Vietnam du Nord.

 
En 1960, Ho Chi Minh crée le Front national pour la libération du Sud Vietnam.

Le Vietnam devient après la guerre d'Indochine le champ de bataille de la Guerre froide : le Vietnam du Nord communiste allié de la Chine et de l'URSS contre le Vietnam du Sud capitaliste pro-Américains.

Après des millions de morts du côté vietnamien et 57000 soldats américains tués au combat, les Etats-Unis se retirent en mars 1973 abandonnant ainsi ses alliés sud-Vietnamiens.

La guerre du Vietnam s'acheve en avril 1975 après la prise de Saigon (rebaptisée Ho Chi Minh ville) par les communistes du Nord.

Les communistes ont mene un guerre tres dure qui s'est en quelque sorte poursuivie, apres le depart des americains, contre les vietnamiens ayant "participe" au systeme capitaliste US. Reprise des biens et parfois enfermement dans des camps de travail etait de mise.

Ce n'est que dans les annes 90 que le pays commence a trouver une stabilite. En 1986 le parti communistae vietnamien engage une Revolution economique appele le "Doi Moi" qui est en fait une ouverture economique avec des reformes touchant le secteur prive (comme en Chine) En gros, l'economie se "liberalise".

Aujourd'hui, le pays est unifie mais il persiste des differentes flagrantes entre le Nord et le Sud. Selon notre experienmemece, nous avonstrouve les gens du Nord plus rudes au premier contact que les gens du Sud.

Aujourd'hui, le gouvernement communiste (parti unique) semble vouloir tout controler dans le pays. C'est pour cela par exemple qu'une personne (vietnamienne ou non) accueillant un etranger doit le signaler a la police sous peine d'amendement.

Le Vietnam est aujourd'hui un pays en pleine expansion, on sent que partout les choses "explosent". Le taux de pauvrete diminue mais l'ecart entre les riches et les pauvres s'accroissent. il y a 90 millions d'habitants, partout ou nous sommes alles, nous avons trouve une acivite "grouillante".

 

Il y a enormement de motos et tres peu de voitures (qui sont surtaxees). Les vietnamiens ont un mode de conduite assez different du notre. Ils utilisent le klaxon a chaque intersection, mais aussi a chaque fois qu'ils croisent ou doublent quelqu'un...en fait ils klaxonnent tout le temps! Certaines regles semblent implicites comme : le plus gros est prioritaire, ou ne jamais s'arreter meme a un carrefour! Pour traverser une avenue a pied a Hanoi ou Ho Chi Minh city, il suffit de marcher lentement au milieu d'un flot de motos, surtout de pas reculer et ne pas stresser! c'est assez impressionnant!

moto hanoi

 

C'est un pays qui, par son activite et sa densite de population est tres bruyant, entre les motos, les klaxons, la musique a fond, les gens qui parlent fort (peut etre sont-ils un peu sourd)...un niveau sonore eleve des le petit matin et jusqu'a tard le soir....mais quand dorment-ils?!

 

sourire

Parfois aussi les vietnamiens savent bien nous faire comprendre qu'ils ne nous aiment pas (nous les francais:): est ce que cette animosite est le resultat d'un passe douloureux? Est ce un peuple qui a pris le reflexe d'etre dur pour se proteger? on ne sait pas...en tout cas ce n'est pas toujours facile en tant que visiteur, surtout etant interesse principalement par la rencontre des habitants. Des fois on se sentait de trop, mal a l'aise...et puis la relation etablie quand il y en a une a bien souvent comme unique but : l'argent.

Et puis il y a heureusement les gens qui etaient contents de nous voir...et heureusement il y en a quelque uns. Parfois un peu ferme au debut, un sourire et le visage s'eclaire, laissant entrevoir une grande sympathie, parfois une envie de parler (et des fois meme les gens nous parlaient en vietnamien, nous racontaient des choses, on comprenai peut etre un mot sur cent mais c'est largement sufficant pour avoir un echange!.)..Et ces rencontres rattrappent toutes les autres!

 

 Nous rencontrons beaucoup de voyageurs qui n'ont pas aime le Vietnam a cause de cette relation difficile avec les vietnamiens, les arnaques... Nous y avons passe deux mois ce qui a ete assez long pour s'en impregne et passer au dela de cette premiere deception. Les trois premieres semaines accompagnes d'un guide francophone ont ete tres aidante car nous avons pu apprendre pas mal de mots vietnamiens, et comprendre beaucoup de choses sur la culture de ce pays. La semaine qui a suivi a ete la plus difficile, nous etions comme deux agneaux laches au milieu d'une foret : on pensait que les gens voulaient juste nous rencontrer, echanger avec nous...mais non en fait ils voulaient que nous arnaquer! Il faut savoir qu'on sortait de 10 mois au pays des Bisounours (= l'Australie) et qu'on etait encore sur notre arc en ciel ou tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil ! Apres deux trois arnaques et deceptions, on s'est blinde, affirme, on a pris confiance et accepte cette realite. Les semaines suivantes ont ete beaucoup plus agreables, meme si on s'est rendu compte qu'il ne fallait "jamais lacher" c'est a dire toujours etre "aux aguets" sinon c'est sur vous vous faites arnaquer...parfois un peu fatigant, mais on l'a pris comme un bon exercice pour l'affirmation de soi!

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Fanny

(vous pouvez voir les photos du vietnam dans la colonne de gauche)

 

 

10 novembre 2012

Tasmanie, notre nouvel amour

Debut octobre, nous revoila parti pour l'aeroport direction Melbourne, puis la Tasmanie. Melbourne est dans le Victoria, milieu sud est de l'Australie. C'est parait-il la ville la plus comfortable pour vivre....(bien que Vancouver soit apparement repasse devant...) Bref on ne s'est pas trop rendu compte, pour nous c'etait une ville! On a ete accueilli par Pat et Sandra des couchsurfers...dans le genre "couch surfers en or". Sandra est en fait mauricienne et donc francophone, on le savait pas avant de la voir! Pat est originaire de Sydney. Ils vivent la pour un moment mais ont un peu le feu au c... et vont bientot repartir pour de nouvelles aventures de voyage, ou peut etre travailler avec les aborigenes dans les territoires du Nord.

Bref deux jours a Melbourne pour nous le temps de visiter, de boire des coups, de bouffer un peu des trucs bons, et de converser sur la vie avec nos hotes.... c'etait vraiment chouette...un peu court, surtout que le lendemain de notre depart John Buttler faisait un concert gratuit sur la plus grande place de la ville, RRRRrrrrr :(

.... Mais on ne savait pas encore ce qu'on allait trouver de l'autre cote de la mer....la Tasmanie ! et la pour nous c'est sur que Melbourne peut aller se coucher:)

Apres donc une heure d'avion nous voila arrive a Lauceston, la petite ville du Nord de la Tasmanie. Nous avons ete accueilli ici par Ange, une bonne vivante, qui aime le pinard et les voyages. On a passe deux jours a Lauceston, visite de la ville, expo photo, degustation de Pinard dans la Tamar Valley, cuisine...la Tasmanie est reputee pour la qualite de sa cuisine...en effet c'est une autre qualite de ce que l'on connaissait pour l'instant de l'Australie...mais ce n'est toujours pas aussi varie qu'en France (oups excusez moi j'ai fait un rot chauviniste!)

Bon Lauceston c'etait encore un peu la ville.... :) on est alors parti pour les montagnes, chez Greg et Lybie nos hotes "helpx" chez qui on a donc ete "helpers" (travail volontaire dans leur ferme contre gite et couvert). Et la on a commence a vraiment tomber amoureux de l'endroit;)...et au lieu d'y rester une semaine on y est reste deux:)

Greg et Lybie sont producteurs d'herbes medicinales, bio, qu'ils vendent en tisane et produits cosmetiques. Pour eux, l'economie n'est pas basee sur l'argent mais sur la nature...(l'argent peut partir en deux secondes, pas la nature). Comme ils ne gagnent pas d'argent vraiment avec cette activite, Lybie etant medecin et travaille quelques jours par semaine dans le service des "royal flying doctor"...c'est a dire les medecins qui vont travailler dans les "remote area" (rappelez vous les coins pomes!), parfois en avion.

Lybie et Greg vivent vraiment dans la montagne, n'ont pas vraiment de voisins a part des walaby et des platypus. On a rencontre las bas Sophie qui est hollandaise et Cheng qui est taiwanais...et on a fait a nous quatre une super equipe...on s'est vraiment bien entendu! Yoga tous les matins enseignee par Sophie qui veut devenir prof, puis petit dej, discussion, lecture...puis chacun commence a travailler quand il veut, pour une journee d'environ 5h de travail, dans la terre, les herbes... Un rythme qui nous allait vraiment bien...et pleins de nouvelles idees dans la caboche:)

Apres ces deux semaines, on a rejoint "Craddle Moutain" a envion 150 km a l'Ouest pour commencer 'l'Overland Track" une rando de 85 km qu'on a fait en 7 jours....et la Whaouh superbe.... montagne, plateaux, vegetations tres belles, tres sauvages; parfois il y aurait eu un diplodocus que ca ne nous aurait pas choque! ca faisait en effet parfois tres prehistorique. En une semaine on a eu les 4 saisons, de 25 degres le 1er jour, a de la neige et du givre quelques jours apres.

Et on a vu des Wombats...mais qu'est ce qu'un Wombat? C'est un melange de koala pour le cote marsupial (animaux a poche comme les kangourous) et puis il a un peu la meme tronche qu'un koala sauf qu'il vit au sol, d'ours pour le cote peluche gros tas de poils, et marmotte pour le cote "je bouffe et je dors"... et c'est abuse de mignonitude :)

On a vu aussi des platypus (ornithorynque) et un echidne, qui sont les deux seuls animaux monotrenes (comment je place des mots scientifiques:) c'est a dire des mammiferes qui pondent des oeufs. Le platypus c'est une sorte de loutre castor avec un bec un peu mou; l'echidne c'est plutot comme un porc et pic avec de la fourrure et les pieds arrieres a l'envers (pourquoi?), et avec une mini trompe genre fourmilier...enfin regardez les photos, c'est mignon, c'est fluffy !

Apres tout ca, direction Hobart ou nous avons ete tres bien accueilli par Robert (le pere de Pippa) et Lyne sa compagne; avec qui on a passe les trois jours : visite d'une ile, musee d'art contemporain et ancien, restau, discussions...ancien archiviste et libraire, Robert est hyper cale en histoire ...une vraie encyclopedie parlante! Hobart est une petite ville en bord de mer, au Sud de l'ile, borde par une montagne a 1400metres d'altitude.

 

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